La CGT et les employeurs de l’édition en désaccord sur l’auto entrepreneur

Auto-entrepreneuriat dans l’édition, c’est non pour la CGT

Fin mai 2017, les syndicats SGLCE-CGT (Syndicat général du Livre et de la communication écrite) et Filpac-CGT (Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication) se sont mobilisés autour de l'auto-entrepreneuriat dans le monde de l'édition. Ces deux syndicats faisaient en effet parvenir un courrier à la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Leur objectif ? Alerter la ministre sur l'apparition "massive" d'autoentrepreneurs chez les lecteurs-correcteurs dans l'édition.

Leur charge est précise : "Après avoir tenté de payer en droits d’auteur les lecteurs-correcteurs (pratique jugée illégale par la Cour de cassation), les maisons d'édition obligent maintenant les correcteurs à prendre le régime d’auto-entrepreneur, toujours au même tarif bien que les cotisations sociales soient entièrement à leur charge. Il s’agit le plus souvent de salariat déguisé (employeur unique, délais et tarifs imposés), alors que le correcteur, selon la Convention collective nationale de l’édition, est un salarié".

[...]

Vous voulez lire la suite ?

Connectez-vous à votre compte FNAE ou adhérez

Sommaire
Les grandes thématiques
Articles récents