Un nouveau contrat social peut-il naître de l’ubérisation ?

En l’espace de quelques mois, les faits concernant l’Uberisation se sont multipliés : vote au parlement français d’une loi engageant la responsabilité sociale des plates-formes, contraintes durcies à New York sur l’entreprise Uber et notamment son nombre de VTC affiliés et leur revenu « décent », plainte en requalification de nombreux taxis G7 envers la centrale, et enfin disparition en France de Foodora, un des acteurs majeurs de la FoodTech (avec UberEats et Deliveroo), sans compter les premiers arrêts de requalification prononcés.

Un nouveau contexte économique et social… bientôt à maturité

Pris séparément, ces faits pourraient n’avoir aucun lien entre eux... Mais il se trouve que le nouveau contexte économique et social créé par le phénomène de l’Uberisation (et de l’économie collaborative) les éclaire d’une manière particulièrement intéressante. En creux, l’intuition qui apparait est celle d’un monde naissant dans lequel le non-salariat remplacerait petit à petit le salariat sur le marché de l’emploi. Même si cette préfiguration semble excessive, elle se rapproche d’un constat plus sérieux : le droit social à l’heure d’Uber évolue, et la protection sociale qui va avec également.

Parmi les constats partagés sans équivoque, il faut noter la forte recherche de flexibilité exprimée par les entreprises, la montée en puissance des non-salariés (en France particulièrement sur les quinze dernières années pour atteindre 2,85 millions d’actifs), et l’explosion du monde des plateformes numériques en tous genres (les VTC n’étant finalement que des précurseurs devant les artisans, restaurateurs, professions de soin, de beauté, d’autoécole, touristiques et même comptables ou juridiques).

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